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30 janv. 2010

La dernière sortie de Apple se nomme iPad

C’est une sorte d’iPhone géant, deux fois plus haut, deux fois plus large, proposé en deux versions : simple, avec 16 Go de mémoire et compatible Wifi seulement, à 499 $ ; ou avec la 3G en plus et plus de mémoire (jusqu’à 64 Go seulement), pour 829 $ au maximum.
Cet outil souhaite prendre une place vacante, et même inexistante. C’est à la fois – Steve Jobs en a assuré la démonstration lui-même – un livre électronique (en couleur, et avec un iBook Store qui sera aux livres que iTunes est pour la musique), une tablette tactile multitouch pour surfer et répondre à ses mails, un cadre photo, un ordinateur portable avec sa suite d’outils bureautiques, un baladeur audio et vidéo et, pour finir, une console de jeux presque HD, avec un écran qui affiche les jeux en 1024 x 768 pixels.

L’iPad n’est pas modeste. Il vise ainsi à remplacer l’ordinateur portable domestique, le netbook, le cadre photo numérique, le livre électronique et même le baladeur, même si ce nouvel engin ne se glisse pas vraiment dans la poche. Son premier argument pour séduire : son catalogue de 140 000 applications initialement pensées pour l’iPhone et le Touch, qui sont immédiatement compatibles. Toutefois, le fabricant invite aujourd’hui les développeurs à retoucher leurs logiciels pour profiter de la nouvelle définition de la tablette.
Parmi les invités de la soirée, on retiendra surtout le prestigieux magazine New York Times, qui dit travailler actuellement à une application dédiée à l’iPad, chez qui ils pensent trouver le parfait relais au papier, en tant que support de leur magazine. Leurs commentaires sur le confort de lecture étaient très élogieux.
Côté chiffres, on retient une promesse d’autonomie de 10 heures, un format d’environ 24×19 cm, un poids de 680 grammes. On relève aussi, c’est la grosse faiblesse de l’outil comparé aux netbooks actuels, la très faible capacité de stockage de base : 16 Go sur le modèle 1er prix, 64 Go au maximum tout en haut de l’échelle.  À comparer aux 250 Go qui deviennent le standard sur les netbooks proposés aux alentours de 300 euros…

Quand serait-ce disponible ?
Steve Jobs a avancé un délai de 3 semaines pour la version de base, 16 Go + Wifi, contre 6 semaines pour les versions avec 3G, mais ces délais ne concernent que les États-Unis. L’international serait servi « d’ici juin ». Maintenant, on se souvient de la gaffe du président d’Orange, qui évoquait des offres pour ce printemps en France…

17 janv. 2010

Les Français ont adopté Internet pour la consultation de leurs comptes bancaires

Internet est aujourd'hui le principal média pour consulter la situation de ses comptes courants mais les Français ne sont pas prêts, pour autant, à abandonner toute relation humaine avec leur conseiller. C'est le principal enseignement de la première édition d'un baromètre consacré aux comportements bancaires des Français réalisé par la banque en ligne Monabanq. et le CREDOC. 50 % des personnes interrogées consultent leurs comptes via un ordinateur. Principaux avantages retirés : pouvoir gérer ses comptes à toute heure et ne plus être tributaires des horaires d'ouverture des agences (63 %), délais d'enregistrement plus courts des opérations bancaires (32%), passer ses opérations soi-même en toute discrétion (23 %). Cela étant, les Français qui ont eu contact avec un conseiller bancaire s'en disent satisfaits à 88 %. "La dématérialisation de la banque ne signifie pas la dématérialisation de la relation", constate Alain Colin, directeur de Monabanq.

8 janv. 2010

PAYSAGE BANCAIRE UEMOA

L'évolution du paysage bancaire de l'Union a été marquée par une augmentation considérable du nombre
d'établissements de crédit agréés et une diversification accrue vers les institutions spécialisées dans la
microfinance avec le démarrage des activités des huit filiales de la Banque Régionale de Solidarité (BRS) et de
la Banque des Institutions Mutualistes d'Afrique de l'Ouest (BIMAO). Le nombre d'établissements agréés est
ainsi passé de quatre-vingt-treize (72 banques et 21 établissements financiers) en 2004 à cent quatorze (92
banques et 22 établissements financiers) en 2005, dont cent en activité, contre quatre-vingt-dix précédemment.
Corrélativement, le réseau bancaire s'est densifié avec un total d'agences et bureaux de 768 unités, en hausse
de 55 unités.

Les banques à la recherche de capitaux

e.
Le Conseil des Ministres de l'Union s'est réuni en session ordinaire, le 17 septembre 2007 dans les locaux de l'Agence Principale de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), à Bissau. 
Les ministres des Finances des huit pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) viennent de durcir les conditions de création et d’exercice du métier de banque dans notre espac






En clair, selon la décision des ministres, à partir du 1er janvier 2008, pour obtenir un agrément d’ouverture d’une banque ou d’un établissement financier, il faut disposer d’un capital de 5 milliards de F CFA pour les banques et d’un milliard de F CFA pour les établissements financiers.

Les banques qui existent déjà dans la zone Uémoa ont trois ans, c'est-à-dire, jusqu’au 31 décembre 2010, pour relever leur capital à ce niveau ou mettre la clé sous le paillasson.

Selon la décision des ministres, juste après 2010, c'est-à-dire après le relèvement du capital à 5 milliards F CFA, la Bcéao procèdera à une seconde évaluation, et ce, sans précision de délai. Après 2010, les banques devraient porter leur capital à 10 milliards F CFA minimum, et les établissements financiers à 3 milliards de F CFA.

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6 janv. 2010

Google lance son téléphone Nexus One à l'assaut de l'iPhone

Première incursion dans l'« économie réelle » du moteur de recherche, qui proposait déjà un OS pour mobiles, Android.

Pour ceux qui trouvent que Google occupe déjà trop de place, voici une information qui fait du bruit : le premier téléphone mobile entièrement développé par Google sera mis en vente au début de 2010 aux Etats-Unis, et il s'appelle Nexus One. De quoi agiter la planète télécom, qui voit la concurrence entre les fabricants complètement transformée en peu de temps.


Selon les médias américains, le Nexus One, jusque-là baptisé du nom de code « G-Phone », a déjà été distribué à certains employés de Google pour le tester (lesquels s'amusent à faire fuiter commentaires et photos sur Twitter). Il a été fabriqué pour Google par le taïwanais HTC, mais c'est le premier téléphone mobile entièrement développé par la firme californienne, qui n'était initialement qu'un moteur de recherche.
Google s'est lancé sur le marché de la téléphonie mobile en 2007, après avoir racheté la société Android, qui a donné son nom à un système d'expoitation partiellement open source, c'est-à-dire libre d'usage par d'autres fabricants.
Le système Android est déjà en usage dans plusieurs smartphones (HTC, Motorola… et d'autres proposent ces androphones), ces téléphones dits intelligents qui constituent désormais le terrain de la bataille du téléphone mobile de demain. Contrairement à Apple, Google a choisi de laisser les autres fabricants utiliser librement son système.

Un défi lancé à Apple

L'arrivée de Google en tant que tel, avec sa force de frappe financière et commerciale, est d'abord un défi lancé à Apple et son iPhone qui ont conquis une place de choix sur le marché des smartphones, mais aussi au BlackBerry de RIM, déjà ébranlé et qui avait contre-attaqué avec de nouveaux modèles.
Mais tous les fabricants de téléphones portables sont bousculés par l'arrivée de ces nouveaux acteurs, et le marché a été bousculé en l'espace de quelques années.
Le New York Times s'interrogeait samedi sur le sort de Nokia, la firme finlandaise, toujours numéro un mondial avec 37% de part de marché, mais qui a vu sa présence s'effondrer sur le marché des smartphones américains, et sa compétitivité sérieusement remise en cause par les nouveaux acteurs. « Nokia pourra-t-il jamais retrouver son heure de gloire ? », se demandait le quotidien américain.
C'est le propre d'un secteur économique devenu aussi massif que celui de la téléphonie mobile -qui devrait atteindre le chiffre record de deux milliards d'utilisateurs dans le monde en 2010, soit un habitant de la planète sur trois, bébés compris ! - que de subir une compétition acharnée basée largement sur l'innovation technologique, mais aussi le design et le marketing.

Le smartphone modèle de demain

Comme à chaque innovation, une minorité se précipite sur les nouveaux produits, avant de les voir se généraliser à plus bas prix. C'est ce qui s'est produit avec la photo, puis la vidéo, intégrés sur les téléphones, et qui sont aujourd'hui omniprésents. Et c'est ce qui est en train d'arriver avec les smartphones.
La guerre est désormais ouverte entre l'iPhone d'Apple, qui a actuellement l'image la plus innovante, avec ses milliers d'applications ludiques disponibles, le BlackBerry du Canadien RIM, qui conserve le marché des hommes d'affaires et est devenu un symbole de statut social reconnu, et désormais le Nexus One de Google, basé sur le système Android qui a déjà ses fans.
Tous les autres s'efforcent de coller à ce trio de tête sur les smartphones, mais ne semblent disposer aujourd'hui ni de la capacité d'innovaton, ni des ressources nécessaires pour combler l'écart.
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